Pour le savoir, placez une croix en regard des convictions que vous partagez.
– Au moment d’aborder un document écrit ou oral, je fais systématiquement repérer les indices linguistiques ou non, permettant d’émettre ou de confirmer des hypothèses sur le genre auquel appartient un document, sur les intentions de son rédacteur, sur le comportement qu’il devrait induire et, enfin, sur les paramètres sociologiques qui conditionnent certains choix stratégiques ou linguistiques.
– Aucun des documents soumis à mes apprenants n’est fabriqué ou modifié à des fins d’apprentissage et l’activité proposée est toujours socialement vraisemblable et probable, jamais exclusivement scolaire.
– J’organise régulièrement des activités d’autoévaluation, d’évaluation par le groupe, d’évaluation par le véritable destinataire, d’évaluation par l’ordinateur, d’évaluation par le professeur.
– J’utilise systématiquement des documents authentiques dans le respect constant de leur fonction sociale et /initiale.
– Je ne crois pas aux « niveaux » et encore moins aux classes constituées sur ce critère. Il n’y a pas de niveaux de connaissance mais bien des sommes précises de compétences de communication acquises, des "profils" qu’il est quasiment impossible d’hiérarchiser.
– Je ne suis pas la seule ressource francophone dans la classe. Mes apprenants sont amenés à entendre d’autres voix francophones que la mienne et à lire d’autres textes que les miens. Je suis conscient du fait que, natif ou pas, je constitue pour mes apprenants une ressource anecdotique, secondaire, aux plans de la prononciation, du vocabulaire, de la culture, etc.
– Je suis persuadé que travailler avec de très petites classes n’offre aucun avantage pédagogique ou didactique et qu’au contraire, un grand nombre de participants fait souvent augmenter le degré d’interaction et l’efficacité des activités d’apprentissage puisque les propositions, les contributions, les réactions sont plus nombreuses.
– Pour être certain que le cours réponde aux besoins précis de chacun, je laisse les apprenants prendre les notes qu’ils veulent et contribuer à leur rythme personnel et dans la mesure de leurs compétences propres aux progrès de la classe.
– Toutes les activités d’apprentissage que je programme sont réalisées en classe et non à la maison.
– Toutes les activités d’apprentissage que je programme sont réalisées en groupes et jamais par des apprenants seuls.
Plus le nombre de cases cochées est élevé, mieux vous pratiquez l’approche communicative prônée – qu’elle soit intégrée ou non dans d’autres approches comme l’approche actionnelle ou l’approche éclectique – par les didacticiens des langues.
Mais attention, convictions partagées ne signifie pas encore convictions réellement mises en œuvre !