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La question du référencement

Bien référencer ses sources dans un texte savant

Dans le monde scientifique, le référencement des sources est bien plus qu’une simple formalité : c’est la clé de la crédibilité et de la rigueur intellectuelle. À l’heure où la standardisation des pratiques d’écriture académique s’accélère, notamment sous l’influence des nouvelles technologies et des normes internationales, savoir bien référencer ses sources devient un enjeu majeur pour garantir la diffusion optimale des savoirs. Pourtant, cette normalisation, si elle permet une meilleure accessibilité aux connaissances, peut aussi susciter des résistances en raison de son impact sur la diversité culturelle. Alors, comment s’assurer de suivre ces normes tout en préservant la richesse de chaque discipline ?

Techniques de référencement.

Dans le texte, le référencement des sources consiste le plus souvent en des renvois aussi concis que possible à des références plus complètes réunies dans un index (souvent intitulé « Bibliographie »ou « références bibliographiques », ou encore « Liste des références ») placé en fin d’article, de mémoire ou de thèse. Ces renvois très concis sont placés chacun après le dernier mot du passage considéré et formatés comme suit : (Nom, année de publication : numéro de page)

Exemples :

  • Selon Chastel (2013 : 43), ce serait le contraire.
  • Ce serait le contraire (Chastel, 2013 : 43 ; Maurer, 2013 : 31).

Si des renvois concernent un même ouvrage, on utilise

  • ibid. ou id. si le renvoi précédent se trouve immédiatement avant,
  • op. cit. si le renvoi précédent se trouve plus haut dans le texte. [3]

Exemples :

Si le numéro de la page à laquelle il est fait référence change :

  • Texte (Chastel, 2013 : 43). Suite du texte (Ibid. :45). Suite du texte (Maurer, 2013 : 31). Suite du texte (Chastel, op. cit. : 45).

Si le numéro de la page à laquelle il est fait référence ne change pas :

  • Texte (Chastel, 2013 : 43). Suite du texte (Ibid.). Suite du texte (Maurer, 2013 : 31). Suite du texte (Chastel, op. cit.).

L’index placé en fin d’article, de mémoire ou de thèse, généralement intitulé « Références bibliographiques », fournit les références complètes de toutes les publications citées dans le texte principal.

Il existe plusieurs systèmes de formatage des références bibliographiques (APA, ISO 690, etc.). Celui de l’American Psychological Association (APA) est très utilisé dans le domaine des sciences humaines. Il propose un référencement aisé suivant le format générique suivant :

  • Nom, P., Nom, P. & Nom, P.
  • (2004). Titre de l’article.
  • Titre du livre|site|colloque|périodique.
  • Détails utiles.
  • Éditeur.
  • https://xxx.xx/xxx/

Le tableau suivant, téléchargeable, aide à formater les références des types les plus fréquents :

Pour les photos/images, le format suit la même logique que celle qui préside au formatage des autres types de documents :

Pour les messages sur réseaux :

Dans les textes scientifiques rédigés en français, éviter le formatage automatique des références proposé par la suite Office (Word, etc.) – aussi « 365 » soit-elle ! – parce qu’elle traite (encore [4]) mal les normes typographiques des références formulées dans une autre langue que l’anglais.

Ce tableau vierge, téléchargeable, peut aider à formater correctement des références :

Une fois le tableau rempli, il ne reste plus qu’à le convertir, d’un simple clic sur Word, en texte courant :

Pour les cas de figure plus complexes. Les liens suivants pourront aider :

Ceci dit, depuis 2023 déjà, des plateformes d’intelligence artificielle comme ChatGPT formatent fort bien les références bibliographiques. On peut même leur demander d’aller vérifier ou compléter les références suspectes. À nous d’exercer un dernier contrôle ensuite...



__________

[1En principe ces mots étrangers (latins) doivent être écrits en italique mais il est permis, pour les trois seuls mots id., ibid. et et al., de les écrire en romain.

[2même en 2024  !

[3En principe ces mots étrangers (latins) doivent être écrits en italique mais il est permis, pour les trois seuls mots id., ibid. et et al., de les écrire en romain.

[4même en 2024  !

En résumé

Le bon référencement des sources dans un texte scientifique est essentiel pour assurer la rigueur et la crédibilité de son contenu. Avec l’internationalisation des normes et l’usage croissant des outils technologiques, la standardisation de l’écriture académique s’impose. Ce texte propose une vue d’ensemble des règles à suivre pour bien référencer ses sources, de l’utilisation des styles bibliographiques (comme APA) aux conventions spécifiques telles que ibid. et op. cit., tout en offrant des conseils pratiques pour formater correctement différents types de documents.

Résumé généré par ChatGPT


Professionnel de l’enseignement supérieur avec plus de 35 ans d’expérience en linguistique, expert en méthodologie d’enseignement des langues et évaluation des compétences. …

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