Deux manuels originaux (écrit/oral) + CDs, pour le plaisir d’apprendre !
EXTRAIT DE LA PRÉFACE
« Consciente de ces réalités, l’auteure de cet ouvrage essaie de concilier des connaissances neuro-pédagogiques acquises en formation doctorale et une longue expérience d’enseignante de FLE.
Le parti pris didactique est clair :
– centrer la démarche sur l’apprenant : tenir compte de son âge et de ses caractéristiques cognitifs (style cognitif, son style et stratégies d’apprentissage…) et idiosyncrasiques ;
– adopter une approche holistique et systémique ;
– varier les composantes de l’enseignement/apprentissage, depuis les types de matériel jusqu’aux méthodes d’enseignement/ apprentissage.Pour relever le double pari de rigueur et d’accessibilité exigés par le niveau de maîtrise de la langue visé (C2), elle propose des opérations intellectuelles réceptivo-reproductives exigeant la perception, la reconnaissance et la reproduction des informations et des opérations productives faisant appel à la production interprétative, la production convergente, la production évaluative et la production divergente d’informations (De Corte & al., 1996).
Par ailleurs, l’objectif de l’ouvrage ne se limite pas à l’obtention d’une certification. Il se veut de visée socioculturelle (envisager l’apprentissage comme une activité sociale) et considère avant tout « l’usager et l’apprenant d’une langue comme des acteurs sociaux ayant à accomplir des tâches » qui ne sont pas seulement langagières mais visent le développement d’une éducation plurilingue et pluri-/inter-culturelle. L’intérêt porté à des thématiques qui ont affaire à la socialisation des jeunes, à l’éducation civique, à la conscientisation socio-politique et à la formation culturelle/civilisationnelle s’expliquerait par les objectifs actionnels de l’enseignement/apprentissage actuel des langues, se ressourçant aux réalités socioculturelles et professionnelles imposées par l’éventualité de la mobilité étudiante et/ou professionnelle. En proposant des activités misant sur un agir social, de vrais projets d’action faisant appel à la cognition et à la métacognition, l’auteure manifeste son souci à préparer les apprenants à la vie réelle, à faire des choses qui font sens, bref, à dépasser le caractère scolaire et solitaire de l’enseignement/apprentissage. Il est donc évident qu’il ne s’agit pas de réduire l’apprentissage du français à l’acquisition de savoirs déclaratifs (par exemple sur la grammaire ou sur certaines caractéristiques culturelles du pays étranger). Des activités et des tâches sont proposées où l’apprentissage de la langue est considéré comme un moyen pour l’apprenant de développer des savoirs procéduraux, alias savoir-faire, des savoir-être (par exemple, une plus grande assurance ou confiance en soi, une prise de conscience de l’altérité, une tolérance à la différence) ou des savoir-apprendre (une plus grande ouverture à la nouveauté, une curiosité pour l’inconnu).
Pour finir, je dirais que le présent ouvrage appelle l’attention et l’esprit critique de ceux qui, à un titre ou à un autre, s’intéressent à l’enseignement/apprentissage des langues, répond aux préoccupations qui sont actuellement partagées par les enseignants et les apprenants des langues. Puissent les apprenants du français en faire le meilleur usage. »
Argyro PROSCOLLI.
Professeure en Linguistique Appliquée – Didactique du FLE
Ces manuels ont été présentés dans la revue suisse L’éducateur dans la rubrique J’éduque, donc je lis.
C2 ÉCRIT
« Pourquoi parler ici d’un ouvrage didactique venant de Grèce et, de plus, destiné à des adultes apprenant le français ? Parce qu’il émane d’une auteure proposant des activités intéressant tous ceux qui œuvrent à l’enseignement-apprentissage de l’écrit des langues étrangères en misant sur une préparation des apprenants à la vie.
Et parce qu’Hélène Mitsika s’assigne l’objectif de remédier à ces deux carences récurrentes de l’enseignement : la confiscation des savoirs par la préparation aux examens et la méconnaissance des mécanismes cérébraux impliqués dans l’apprentissage. Les activités présentées font appel à la compréhension de la langue étrangère comme objet social, outil de communication. Soulignons la qualité et le choix des textes exploités. Émanant de la presse et d’auteurs qui présentent des idées fondamentales sur la langue et la société, ils se font aussi instruments de formation de la personne. »Étiennette Vellas. J’éduque, donc je lis
L’éducateur No 5 / 2013 page 9. http://www.revue-educateur.ch/
C2 ORAL
« Je persiste à présenter le travail d’Hélène Mitsika venue de Grèce. J’ai parlé dans les dernières rubriques de sa brochure sur le français écrit, destiné à la préparation à la vie de ses étudiants (C2 écrit).
Et j’ai apprécié sa lutte contre la confiscation des savoirs par la préparation aux examens et sa recherche d’autres manières d’évaluer. Les activités présentées ici concernent cette fois, la compréhension du français oral, avec ces mêmes options. Destinées à des étudiants non francophones avancés elles peuvent tout aussi bien être proposées par les professeurs de français du secondaire et du post- obligatoire pour des élèves francophones. Et intéresser les enseignants du primaire par la qualité des objets de travail choisis : des débats récents, ayant été diffusés dans l’émission Le Débat du Jour de Radio France internationale. L’ouvrage contient les débats, en trois CDs, et leur transcription. »Étiennette Vellas. J’éduque, donc je lis
L’éducateur. No 10/2013. 29 novembre 2013. Page 9. www.revue–éducateur.ch
Plus d’infos encore sur ces manuels, https://www.facebook.com/leabooks/photos/a.588688154544352.1073741844.165115823568256/588688187877682/?type=1&theater