Pour mettre toutes les chances de son côté, il faut se préparer avec méthode.
Mise en garde
Réussir un concours organisé par le Conseil supérieur de sélection du personnel dans la fonction publique (ΑΣΕΠ) n’est pas chose facile. Pour mettre toutes les chances de son côté, il faut se préparer avec beaucoup de méthode.
Est « titularisable », toute personne s’étant classée parmi les 50, 100 ou 250 meilleurs candidats, suivant les sessions du concours ΑΣΕΠ. Il ne suffit donc pas de « réussir », de se contenter d’obtenir une note supérieure à 50% ou à 60%.
Le concours comprend 3 épreuves :
- L’épreuve de langue
- L’épreuve de didactique spécifique
- L’épreuve de didactique générale et de psychopédagogie.
Des stratégies complémentaires permettent d’améliorer sa place dans le classement final : le fait d’avoir déjà travaillé dans l’enseignement public sous quelque autre statut, le fait d’avoir obtenu des diplômes universitaires de troisième cycle, etc.
C’est mathématique : pour être classé dans les x premiers, il ne faut pas seulement se distinguer dans une ou deux épreuves, mais exceller aux trois.
- Réussir brillamment la première épreuve est surtout une question d’entrainement.
- La réussite à la seconde épreuve est facilitée par le développement de certaines stratégies du discours : il s’agit de convaincre les évaluateurs du fait que l’on sait de quoi on parle.
- La troisième épreuve comporte souvent des items que la logique commune permet de résoudre. Nul besoin de consacrer trop de temps à l’étude de questions pédagogiques pour réussir cette épreuve.
Cependant, deux paramètres échappent au contrôle des candidats :
- la qualité des sujets, qui peut beaucoup varier d’une session à l’autre ;
- la qualité de l’évaluation, réalisée par des évaluateurs dont les compétences pourraient également être très variables.
Se préparer au concours signifie donc aussi s’entrainer à résoudre des questions parfois tout-à-fait inattendues et surtout s’entrainer à présenter ses savoirs et ses savoir-faire d’une façon qui convainque les évaluateurs les plus incrédules… ou les moins concentrés [2].
Le choix de la langue dans laquelle les réponses ouvertes seront rédigées est laissé aux candidats. Nous conseillons de choisir le grec aux candidats qui ne sont pas sûrs de la bonne qualité de leur français.
Dernière remarque : d’excellents professeurs échouent parfois ; des stupidités ambulantes réussissent parfois. Dans les textes liés à cette page, nous nommerons diplomatiquement « fortune » le facteur qui est à la source de ces injustices inévitables. N’en négligez pas l’importance, ne placez pas tous vos espoirs dans votre classement au concours et dans votre titularisation. Ne rangez jamais tous vos œufs dans le même panier : un tas de raisons peuvent le faire se renverser !
Comment ? On pourra toujours faire une omelette ? Très juste ! Vous n’avez pas perdu le sens de l’humour. C’est un excellent signe. Bienvenue au club !
Par où commencer ?
- D’abord, visitez le site de l’ΑΣΕΠ (Διαγωνισμοί, Πίνακες Θέσεων Εργασίας, Αποτελέσματα Διαγωνισμών, Εύρεση Εργασίας, Έντυπα Αιτήσεων, Online Υπηρεσίες) pour mieux comprendre ce qui vous arrive !
- Ensuite, en attendant mieux, lisez très attentivement le texte de l’Appel 3/2008 paru au ΦΕΚ et qui annonçait l’organisation de la dernière session du concours.
Entrainez-vous : avant de continuer votre lecture, tâchez de recenser et d’organiser les savoirs et les compétences attendues, selon le texte de l’appel.
Vous devriez obtenir un plan, proche de la somme de ceux qui sont proposés au haut de ces trois pages, que vous allez visiter dans l’ordre suivant :
Ensuite, cliquez dans l’ordre de votre préférence sur les titres de chacune de ces unités et épluchez TOUS les articles qui les composent :
- Unité thématique 1 (Épreuve de langue/culture française)
- Unité thématique 2 (Épreuve de didactique spécifique)
- Unité thématique 3 (Épreuve de didactique générale et de psychopédagogie)
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[1] Personne ne dit que c’est le cas, mais dans un système d’évaluation aussi monumental, il est difficile de contrôler la fiabilité de leur évaluation.
[2] Personne ne dit que c’est le cas, mais dans un système d’évaluation aussi monumental, il est difficile de contrôler la fiabilité de leur évaluation.