Pressé par l’équipe de rédaction de notre bien aimée Ενημέρωση, j’écris imprudemment cet article avant que la session de mai 2003 des examens pour l’obtention du certificat d’État de bonne connaissance de la langue française ne se soit tout à fait terminée. C’est donc « à chaud » que je voudrais faire partager mon bonheur. C’est d’ailleurs bien chauds que les croissants sont les meilleurs. Or donc, à table !
Ne trouvez-vous pas que les bonnes surprises ont été nombreuses !
Tout d’abord – prêchons pour notre église ! – les sujets du KPG semblent avoir plu à tout le monde, à commencer par les élèves qui ont manifesté plus d’une fois la joie qu’ils ont éprouvée à réaliser les activités, pas si faciles mais résolument sociales, proposées dans les échantillons d’épreuves d’examen disponibles sur le site du ministère de l’Éducation Nationale ( … et des Cultes, je sais ! Les férus de littérature savoureront la métaphore filée… depuis le titre !).
Ensuite, l’organisation des examens ce week-end des 12 et 13 avril m’a paru irréprochable : on aurait presque dit celle des examens du PALSO !!! Enfin, l’énorme participation à cette première session d’examen (peut-être 10 fois celle qu’on aurait pu attendre !) me fait espérer un regain d’intérêt pour l’apprentissage du français.
L’heure étant désormais au sourire, et sans vouloir faire de vilains jeux de mots, je crois que ce diplôme se vendra comme des petits pains et que sans avoir beaucoup plus de pain sur la planche, les profs de français recevront bientôt un pain quotidien généreusement brioché, ce qui n’est pas sans rapport avec la Pâque approchante ! Non non, je n’ai rien bu…
Examens difficiles, disais-je. Il s’agissait du niveau B2 sur l’échelle proposée par le Conseil de l’Europe. C’est là, à mon avis, une chance à saisir par les professeurs qui préparaient leurs élèves à la filière des examens PALSO : les diplômes d’État, nécessairement reconnus partout en Grèce, constituent un prolongement, que dis-je, LE prolongement naturel des certifications PALSO. Même approche de la langue, même respect des recommandations du Conseil de l’Europe, même qualité de conception, même sourire aux lèvres des apprenants lorsqu’ils entreront au frondistirio ou qu’ils quitteront une salle d’examen ! Même soulagement chez les parents qui continueront de débourser une somme logique pour le paiement de l’inscription de leurs enfants aux examens de langues.
Les arguments-massues qui devraient permettre à un prof de proposer une formation PALSO-KPG plutôt qu’une autre sont donc : le prix modique de ces deux filières, leur parfaite adéquation aux recommandations du Conseil de l’Europe, leur parfaite complémentarité au plan méthodologique, la reconnaissance des diplômes des niveaux supérieurs partout en Grèce et surtout : la constance, la fiabilité, la validité de ces examens qui ne devraient jamais conduire un apprenant ou un professeur à quelque mauvaise surprise.
Les propos qui précèdent n’engagent que moi. Si certains d’entre les lecteurs y souscrivent, je leur signale qu’un week-end de formation à la préparation des apprenants des langues au KPG sera organisé au tout début de l’été dans la région de Thessaloniki et que j’aurai le plaisir de l’animer. Je serai ravi de pouvoir faire partager aussi mon expérience aux professeurs intéressés que la distance rebutent ; qu’ils s’adressent alors à moi par l’intermédiaire des associations.
J’insiste : il n’y a rien de plus facile, de plus gratifiant, de plus sûr que de préparer des élèves aux diplômes PALSO et KPG, il suffit d’apprendre la technique ! J’espère avoir fait passer mon enthousiasme.
Ciao ciao !
Paru dans la revue mensuelle de la Panhellenic Federation of Language School Owners (PALSO) en avril 2003.